lundi 5 novembre 2012

Maman a vraiment de la bonne volonté


Je n’ai jamais été ce qu’on pourrait appeler une grano ou une Miss santé. Je fais attention à ce que je mange sans plus et je m’offre de la malbouffe une fois de temps en temps (assez régulièrement). Mais de plus en plus, ma petite puce grandit et elle goûte de plus en plus de choses. Et encore une fois, je fais des choses que je n’aurais jamais pensé faire.

La fille dans l’allée de l’épicerie


Il y a quelque temps, je devais faire goûter à ma fille le gruau. J’ai fait ce que je n’aurais jamais, JAMAIS, pensé faire dans une épicerie : j’ai commencé à lire les étiquettes sur les boîtes. C’est peut-être juste moi, mais je ressentais le besoin de me confier (désoler si dernièrement mes billets portent sur l’alimentation, mais ça c’est une grosse partie de la maternité et je suis en plein dedans.) 

Photo provenant du site Becel

Pourquoi lire les étiquettes? Puisque bébé ne doit pas manger de sel, de sucre avant l’âge de 1 an.

Et croyez-moi, je suis vraiment tombé en bas de ma chaise. C’est vraiment incroyable la quantité de sucre, de sel et de gras qu’on peut manger sans le savoir. Et je n’ai regardé que les étiquettes sur la boîte de gruau, des compotes de fruits sans sucre ajouté et des petits pois. Les petits pois, c’est vraiment les pires! Je ne vous dis pas ce que j’ai lu... je vous laisse la surprise quand vous irez faire votre prochaine épicerie, mais je vous avertis, il faut avoir les reins solides pour lire ces étiquettes-là.

C’est quand même quelque chose de devoir acheter le gruau Menu Bleu, Choix du Président, pour faire goûter un produit sans sel et sucre ajouté et les petits pois sans sel (qui en ont quand même) pour faire manger son bébé. Je vous dis les petits pois, je n’ose même plus les acheter, on doit être proche de la quantité de sel qu’il y a dans un Big Mac. Y faut le faire!

À vouloir bien manger, il faut maintenant être une accro de la lecture d’étiquettes. C’est pas toujours simple à lire et avec les noms de scientifiques qu’on y trouve il faut vraiment avoir un baccalauréat en nutrition. S’il vous plaît, aidez-nous un peu.

Le premier étiquette


Valeur nutritive - Céréales de riz Gerber/Nestlé
Je me rappelle ma première lecture d’étiquette. C’est en mars dernier. Ma fille allait commencer son premier aliment, les céréales de riz pour bébé. Pour l’alimentation de bébé, on doit ne faire essayer qu’un seul aliment à la fois pendant 3 jours afin de s’assurer que l’enfant ne présente aucune allergie*. Aucun problème avec ça. Et comme le veut la « tradition » au Québec, on commence avec les céréales de riz. Un aliment... y faut le dire vite, vous devriez voir la liste des ingrédients pour faire des céréales. Sérieux, il n’y a qu’un aliment?



Je ne pense pas que je suis devenu plus grano, mais disons que j’ai pris conscience de ce qu’on se met sous la dent. Et croyez-moi, on dépasse les portions quotidiennes sur une base quotidienne. Et dites-vous, j’ai compris ça en lisant une étiquette sur une boîte, je n’ai même pas eu besoin de voir un reportage de désinformation sur les usines alimentaires.

Je comprends mieux le discours des nutritionnistes. Et comme j’ai accès aux compotes sans sucre ajouté, j’ai décidé d’être solidaire avec ma fille et de goûter sans sucre, sans sel. Vous seriez surpris de savoir que les aliments ont du goût.

Je ne vous ferai pas de discours moralisateur, parce que moi même je vais sûrement continuer à mettre trop de sel sur mes frites, mais disons que maintenant j’évalue où mettre ce sel et je goûte avant de le faire. 

Mais ça, c’est moi.

* INSPQ –  (auteures d’origine) DORÉ, Nicole et LE HÉNAFF, Danielle. Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans. Guide pratique pour les mères et les pères 2011. http://www.inspq.qc.ca/MieuxVivre/

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